Uneescapade dans une Ăźle a toujours un goĂ»t dâaventure. Sur cette terre de Charente-Maritime, la fin dâannĂ©e exhale un parfum de plages et de forĂȘts sauvages, sur fond de marchĂ©s de
Notreressenti sur notre voyage sur lâĂźle dâOlĂ©ron est que nous avons Ă©tĂ© agrĂ©ablement surpris par la destination. Nous lâavions dĂ©jĂ visitĂ© en express il y a plus de 10 ans et nous nâen avions pas retenu un souvenir impĂ©rissable. Mais nous comprenons pourquoi, car lâile dâOlĂ©ron est une destination oĂč il faut prendre son temps, le temps dâapprĂ©cier la beautĂ©
DestinationĂle d'OlĂ©ron. Une Ăźle nature et authentique. A l'arrivĂ©e du bateau, commerces et restaurants vous accueillent. Profitez du marchĂ© quotidien sur place pour dĂ©couvrir et dĂ©guster les spĂ©cialitĂ©s de l'Ăźle d'OlĂ©ron. A proximitĂ©, dĂ©couvrez la grande forĂȘt des Saumonards bordĂ©e de belles plages de sable fin, le dĂ©part de
SilâĂźle dâOlĂ©ron est splendide dans sa globalitĂ©, plusieurs de ses lieux emblĂ©matiques sont parfaits pour venir y sĂ©journer. ChĂąteau dâOlĂ©ron est cĂ©lĂšbre pour ses
Evénementielsen Septembre sur l'Ile d'Oléron et le Bassin de Marennes. .46 MENU Camping des gens heureux Camping le Sous Bois Av des pins La CotiniÚre - 17310 Saint Pierre d'Oléron 05.46.47.22.46 campinglesousbois17@gmail.com. Sous le soleil de L 'Ile d'Oléron Accueil Camping. Tarif Camping La CotiniÚre, Emplacement pour tente, caravane et camping
Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd. Et si vous profitiez de votre sĂ©jour dans les Charentes pour consommer local ?Au fil des annĂ©es, lâĂźle dâOlĂ©ron est devenue une championne du tourisme Ă©co-responsable et de lâĂ©conomie raisonnĂ©e. Agriculteurs, producteurs et restaurateurs se sont regroupĂ©s autour dâun label pour faire dĂ©couvrir aux visiteurs toutes les spĂ©cialitĂ©s de lâĂźle dâ de nombreux acteurs sâengagent Ă changer leurs pratiques pour promouvoir un tourisme respectueux de la nature et de lâenvironnement. Câest une vĂ©ritable aubaine pour tous les visiteurs Ă la recherche dâexpĂ©riences authentiques et de nouvelles dĂ©couvertes savoureuses et une destination phare du tourisme vert en CharentesSur lâĂźle dâOlĂ©ron, le tourisme vert prend tout son sens grĂące au travail de nombreux acteurs. Ces derniers sont clairement engagĂ©s dans la promotion de leur territoire. Pour afficher leur engagement, plusieurs restaurateurs et producteurs de lâĂźle se sont fĂ©dĂ©rĂ©s autour de labels et de marques. Ainsi, ils ont fait de leur Ăźle une destination tournĂ©e vers la consommation responsable ou la prĂ©servation de la nature et du patrimoine. Ă OlĂ©ron, on privilĂ©gie dĂ©sormais la dĂ©couverte de territoire en vĂ©lo, la pĂȘche Ă pied ou encore les produits de des produits locaux et un label qualitĂ©Cette dĂ©marche Ă©co-responsable se retrouve Ă©galement dans vos assiettes et votre prochain plateau de fruits de mer. Le label Marennes OlĂ©ron Produits Saveurs regroupe maraĂźchers, pĂȘcheurs ou Ă©leveurs. Ils sont soucieux de proposer Ă leurs clients des produits authentiques, fidĂšles Ă la tradition insulaire. Câest en allant Ă leur rencontre que vous pourrez dĂ©couvrir toutes les spĂ©cialitĂ©s de lâĂźle dâOlĂ©ron. Et croyez-nous, une fois que vous aurez dĂ©couvert les saveurs locales, vous ne pourrez plus vous en les spĂ©cialitĂ©s locales sur les marchĂ©s de lâĂźle dâOlĂ©ronAller au marchĂ© Ă lâĂźle dâOlĂ©ron est un rituel incontournable pour tous les gourmands et les amateurs de produits du terroir. Câest dâailleurs lâune des activitĂ©s favorites de nombreux estivants. En flĂąnant dans les halles et les marchĂ©s de plein air, vous irez Ă la rencontre des producteurs locaux qui vous feront goĂ»ter aux mille-et-une saveurs de lâĂźle. Moment idĂ©al pour parfaire votre plus beau plateau de fruits de la fois pittoresque et colorĂ©e, une escapade sur un marchĂ© Ă OlĂ©ron est Ă©galement une occasion parfaite pour sâoffrir un petit bain de foule et prendre part Ă la vie insulaire. Il fait bon se perdre dans les allĂ©es et laisser nos sens nous guider. Au hasard des Ă©tals, vous ne manquerez pas une dĂ©gustation dâhuĂźtres Marennes OlĂ©ron, que vous accompagnerez dâun petit verre de Pineau des Charentes bien la pĂ©riode estivale, les marchĂ©s ont lieu dans plusieurs localitĂ©s de lâĂźle dâOlĂ©ron. Parmi nos marchĂ©s prĂ©fĂ©rĂ©s, nous pouvons citer celui de Saint-Denis dâOlĂ©ron, le marchĂ© du ChĂąteau dâOlĂ©ron ou encore celui de la les produits de la mer sur le port de La CotiniĂšrePour consommer authentique Ă OlĂ©ron, rien ne vaut un dĂ©tour par le port de La CotiniĂšre. Pour vous imprĂ©gner de lâatmosphĂšre de ce village unique, il vous suffit de vous engouffrer un instant dans les ruelles du port. Vous verrez, les bicoques de pĂȘcheurs aux tons pastel dĂ©gagent un charme fou. Puis, en regagnant les quais, ne vous privez pas dâun arrĂȘt pour observer le ballet des bateaux colorĂ©s venant dĂ©charger leur cargaison de poissons frais au les quais, bars de ligne, soles, langoustines, cĂ©teaux sont vendus sur les Ă©tals pour le plus grand plaisir des papilles. Profitez de lâambiance, puis attablez-vous Ă la terrasse dâun restaurant de fruits de mer pour dĂ©guster les spĂ©cialitĂ©s de lâĂźle dâOlĂ©ron. Câest une expĂ©rience qui restera Ă coup sĂ»r Saveurs quand les restaurateurs vous font manger localAssiette Saveurs est un label qui regroupe des restaurateurs soucieux de valoriser le patrimoine gastronomique de lâĂźle dâOlĂ©ron. Lâambition de ses artisans est de mettre en lumiĂšre la production locale, en proposant une cuisine authentique Ă©laborĂ©e Ă partir de produits de saison. Choisissez de consommer local en dĂ©gustant des recettes originales qui vous feront dĂ©couvrir des goĂ»ts et des saveurs de votre sĂ©jour Ă OlĂ©ron, venez dĂ©couvrir tous les produits locaux Ă la table des meilleurs restaurants de fruits de mer de lâĂźle. Si la dĂ©gustation dâhuĂźtres Marennes OlĂ©ron est bien entendu incontournable, OlĂ©ron offre un vĂ©ritable Ă©ventail de saveurs et de produits Ă dĂ©couvrir. Les fruits de mer et le poisson de La CotiniĂšre pour commencer. Mais Ă©galement des fromages artisanaux ou encore de la viande bio. Et pour accompagner tout cela, on nâoubliera pas un petit verre de vin de pays ou un cognac Ă la fin de repas. A consommer avec modĂ©ration Ă©videmment.
Six maraĂźchers proposent leurs produits frais, dont un qui fait 80% de bio. Le volailler Didier Odion qui est prĂ©sent depuis vingt-quatre ans, le fromager crĂ©mier, les poissonniers, le banc de pineau, le petit cafĂ© et les boulangers se livrent une concurrence vive qui permet de proposer aux clients des produits de qualitĂ©. Ă l'extĂ©rieur, en saison, ce sont plus de 200 exposants qui, sur leurs Ă©tals colorĂ©s, proposent des marchandises diverses, fleurs, vĂȘtements et autres, Ă l'instar de Bruno Exter, prĂ©sent sur le marchĂ© depuis plus de trente-sept ans et qui vend parapluies et ceintures. Saint trojan Le tour de l'Ăźle d'OlĂ©ron Ă pied en 6 jours - Goyav Grandes surfaces sur l'Ile d'OlĂ©ron - Petit FutĂ© Saint trojan Le tour de l'Ăźle d'OlĂ©ron Ă pied en 6 jours - Goyav Les marchĂ©s d'OlĂ©ron Sur l'Ăźle d'OlĂ©ron, le croustillant marchĂ© des huiles usagĂ©es - L'Express MarchĂ© de Domino - MarchĂ©s locaux Marennes OlĂ©ron Tourisme Domino Place du marchĂ©. Du 12 avril au 30 septembre tous les matins. ChĂ©ray Place du marchĂ©. Toute l'annĂ©e sauf en janvier tous les matins. St-Georges Sous les halles. Du 12 avril au 30 juin mercredi, vendredi, samedi, dimanche et jours fĂ©riĂ©s. Juillet-aoĂ»t tous les matins. Boyardville Place du marchĂ©. Du 12 avril au 30 septembre tous les matins. MarchĂ© nocturne tous les soirs en juillet et aoĂ»t. Le tour de l'Ăźle d'OlĂ©ron Ă pied en 6 jours - Goyav Rendez-vous incontournables pour les uns, lieux privilĂ©giĂ©s de flĂąnerie et de rencontres pour les autres, les marchĂ©s remportent chaque Ă©tĂ© un franc succĂšs. Traditionnelle, artisanale ou bio, voici notre sĂ©lection des meilleurs marchĂ©s oĂč remplir votre panier pendant votre sĂ©jour en camping Ă l'Ăźle d'OlĂ©ron. C'est si bon de flĂąner sur les marchĂ©s d'OlĂ©ron! Ă chaque ville et village, son marchĂ© et ses produits locaux et rĂ©gionaux, Ă dĂ©couvrir en flĂąnant le long des Ă©tals fruits et lĂ©gumes, viande, charcuterie, huĂźtres, poissons frais, fromages, pain, miel et confitures, conserves, vins et pineau, mais aussi fleurs, vĂȘtements, artisanat, etc. Voici les jours de marchĂ©, Ă noter dans l'agenda de vos vacances Ă l'Ăźle d'OlĂ©ron! MarchĂ© du ChĂąteau d'OlĂ©ron Ă deux pas de notre camping au ChĂąteau d'OlĂ©ron, ce petit marchĂ© allĂ©chant draine de nombreux locaux et touristes. Ă ne pas manquer, le grand marchĂ© couvert du dimanche matin, un rendez-vous dominical qui attire les foules. OĂč? Place de la RĂ©publique, 17480 Le ChĂąteau-d'OlĂ©ron Quand? Grandes surfaces sur l'Ile d'OlĂ©ron - Petit FutĂ© EntrĂ©e gratuite. Nouvelle agence Preuve de ce dynamisme, une nouvelle enseigne vient d'ouvrir mi... Nouvelle agence Preuve de ce dynamisme, une nouvelle enseigne vient d'ouvrir mi-fĂ©vrier Ă Saint-Pierre. ValĂ©rie Bougnard prend la tĂȘte de StĂ©phane Plaza Immobilier. L'adjointe de Dolus, en charge du tourisme et de l'Ă©conomie, est par ailleurs propriĂ©taire de l'hĂŽtel haut de gamme Le Grand large Ă Dolus. MĂȘme si l'immobilier a le vent en poupe Ă OlĂ©ron, le Covid et le confinement de mars ont un peu changĂ© la donne. GaĂ«l Lagasserie, directeur de l'agence Guy Hoquet Ă Dolus, explique avant le confinement, nous avions plus de vendeurs que d'acheteurs; puis le marchĂ© s'est inversĂ©. Depuis six mois, nous avons plus d'acheteurs que de vendeurs. Cela joue considĂ©rablement sur les prix qui sont Ă la hausse, les biens partent trĂšs vite, sans nĂ©gociation et au prix du vendeur. » L'agent immobilier, dont les acheteurs sont issus du nord-ouest de la France, a sa petite explication. Le confinement a fait prendre conscience aux urbains logĂ©s dans de petits appartements, qu'un pied Ă terre Ă la campagne, au soleil, prĂšs de la mer, permettait de mieux vivre un autre confinement. Comment garden son homme film streaming vf complet gratuit black panther streaming vf Stanley servante compacte avec 2 organisateur du sĂ©jour
AprĂšs la saison des huĂźtres... place Ă celle des huiles usagĂ©es ! Sur l'Ăźle d'OlĂ©ron, en Charente-Maritime, l'association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce dĂ©chet issu de la restauration, convoitĂ© par l'industrie des biocarburants qui le rachĂšte dĂ©sormais Ă prix d'or. Sur le port du ChĂąteau d'OlĂ©ron, derriĂšre la cabane de bois rouge qui abrite l'Ă©tablissement "Ă la pĂȘche aux moules", Emmanuel, Aymeric et Jonathan viennent rĂ©cupĂ©rer 200 litres d'huile de friture usagĂ©e, des bidons de plastique jaune qu'ils entassent dans leur fidĂšle camion Mercedes. Un dĂ©chet "compliquĂ© Ă gĂ©rer" durant la saison touristique oĂč les moules-frites coulent Ă flot, estime le responsable de la cabane Boris Rabillon, 54 ans, content de ne pas avoir Ă se dĂ©placer jusqu'Ă la dĂ©chetterie. Et puis, "on n'a rien Ă payer", souligne-t-il. Un bon de collecte, une signature, et bon dĂ©barras. NĂ©e Ă OlĂ©ron en 2007, Roule ma frite 17 rĂ©cupĂšre chaque annĂ©e plus de 100 tonnes d'huiles alimentaires usagĂ©es auprĂšs d'environ 340 restaurateurs et collectivitĂ©s locales de l'Ăźle ou du proche continent. Dans un entrepĂŽt situĂ© dans le Bassin de Marennes, elle filtre ses "meilleures huiles" - les moins sales - et les valorise au profit de l'Ă©conomie locale, sous forme de nettoyant pour coques de bateaux ostrĂ©icoles ou encore d'huile pour tronçonneuse. De l'Ă©cologie "pratique" visant Ă crĂ©er de "nouveaux mĂ©tiers dans l'univers du recyclage et de l'Ă©conomie circulaire", explique le prĂ©sident de l'association et hĂŽtelier-restaurateur Patrick Rosset. Jadis jetĂ©es au tout Ă l'Ă©gout, elles polluaient les nappes phrĂ©atiques et altĂ©raient le traitement biologique des stations d'Ă©puration. "La CommunautĂ© de communes d'OlĂ©ron a Ă©conomisĂ© plusieurs milliers d'euros sur le curage des canalisations la premiĂšre annĂ©e", plaisante GrĂ©gory Gendre, fondateur de l'association et ancien maire de Dolus d'OlĂ©ron. L'autre partie de la collecte est revendue Ă des grossistes puis Ă de grandes raffineries, qui l'utilisent pour produire du biocarburant contenu dans les diesel B7 ou B10 disponibles Ă la pompe. - Or gras - Depuis 2012, les restaurateurs ont l'obligation de recycler leurs huiles usagĂ©es. Le dernier seuil minimal fixĂ© en 2016 est de 60 litres produits par an. De nombreux acteurs se sont dĂšs lors positionnĂ©s sur ce marchĂ© florissant, du petit collecteur indĂ©pendant aux industriels. Si Roule ma frite 17 possĂšde toujours le "quasi monopole" sur l'Ăźle, Patrick Rosset dĂ©nonce l'appĂ©tit de ces grandes entreprises qui "colonisent le territoire" en rachetant les huiles aux restaurateurs, contrairement aux associations qui les rĂ©cupĂšrent gratuitement. Tout est bon Ă prendre, des huiles vĂ©gĂ©tales aux graisses animales. Avec la flambĂ©e du prix de l'huile de tournesol, qui frĂŽle les quatre euros le litre, Boris Rabillon, Ă OlĂ©ron, a dĂ©cidĂ© de basculer Ă l'huile de palme, moins chĂšre, tandis que d'autres prĂ©fĂšrent se tourner vers la graisse de boeuf. En dix ans, cet appĂ©tissant marchĂ© a connu des pĂ©riodes agitĂ©es et les compteurs ont explosĂ©. "En 2015, le prix de rachat Ă la tonne oscillait entre 300 et 400 euros. Ni les AmĂ©ricains, ni les Chinois ne recyclaient leurs huiles usagĂ©es, rĂ©cupĂ©rĂ©es par des acteurs du biocarburant comme les français Total ou Veolia", raconte GrĂ©gory Gendre. Mais ces pays y ont finalement trouvĂ© un intĂ©rĂȘt, provoquant des tensions sur le marchĂ© europĂ©en. PandĂ©mie de Covid-19 et guerre en Ukraine n'ont pas arrangĂ© les choses "moins de frites, donc moins d'huile Ă la sortie et bim, la barre des euros a Ă©tĂ© franchie", poursuit-il. "Maintenant, c'est de l'or !", lance Patrick Rosset, au point que l'huile usagĂ©e fait dĂ©sormais l'objet de vols Ă rĂ©pĂ©tition dans l'Hexagone. Ă OlĂ©ron, ces faits sont encore rares mais "des particuliers se font parfois passer pour nous, pour en mettre dans leur chaudiĂšre ou leur voiture", rapporte M. Rosset. Rouler Ă l'huile de friture ? Possible, mais uniquement sur d'anciennes motorisations diesel, versĂ©e pure ou diluĂ©e l'hiver car elle se fige Ă basse tempĂ©rature. Cette pratique est illĂ©gale en France - sauf pour les agriculteurs, pĂȘcheurs ou collectivitĂ©s territoriales - mais certains dĂ©brouillards en sont toujours friands, davantage depuis la rĂ©cente envolĂ©e des prix du carburant. D'ailleurs, le vieux camion de l'association sent Ă©trangement la frite au dĂ©marrage. AFP
Le ChĂąteau-d'OlĂ©ron France AFP - AprĂšs la saison des huĂźtres... place Ă celle des huiles usagĂ©es ! Sur l'Ăźle d'OlĂ©ron, en Charente-Maritime, l'association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce dĂ©chet issu de la restauration, convoitĂ© par l'industrie des biocarburants qui le rachĂšte dĂ©sormais Ă prix d'or. Sur le port du ChĂąteau d'OlĂ©ron, derriĂšre la cabane de bois rouge qui abrite l'Ă©tablissement "Ă la pĂȘche aux moules", Emmanuel, Aymeric et Jonathan viennent rĂ©cupĂ©rer 200 litres d'huile de friture usagĂ©e, des bidons de plastique jaune qu'ils entassent dans leur fidĂšle camion suite aprĂšs la publicitĂ© Un dĂ©chet "compliquĂ© Ă gĂ©rer" durant la saison touristique oĂč les moules-frites coulent Ă flot, estime le responsable de la cabane Boris Rabillon, 54 ans, content de ne pas avoir Ă se dĂ©placer jusqu'Ă la dĂ©chetterie. Et puis, "on n'a rien Ă payer", souligne-t-il. Un bon de collecte, une signature, et bon dĂ©barras. NĂ©e Ă OlĂ©ron en 2007, Roule ma frite 17 rĂ©cupĂšre chaque annĂ©e plus de 100 tonnes d'huiles alimentaires usagĂ©es auprĂšs d'environ 340 restaurateurs et collectivitĂ©s locales de l'Ăźle ou du proche continent. Dans un entrepĂŽt situĂ© dans le Bassin de Marennes, elle filtre ses "meilleures huiles" - les moins sales - et les valorise au profit de l'Ă©conomie locale, sous forme de nettoyant pour coques de bateaux ostrĂ©icoles ou encore d'huile pour suite aprĂšs la publicitĂ© De l'Ă©cologie "pratique" visant Ă crĂ©er de "nouveaux mĂ©tiers dans l'univers du recyclage et de l'Ă©conomie circulaire", explique le prĂ©sident de l'association et hĂŽtelier-restaurateur Patrick Rosset. Jadis jetĂ©es au tout Ă l'Ă©gout, elles polluaient les nappes phrĂ©atiques et altĂ©raient le traitement biologique des stations d'Ă©puration. "La CommunautĂ© de communes d'OlĂ©ron a Ă©conomisĂ© plusieurs milliers d'euros sur le curage des canalisations la premiĂšre annĂ©e", plaisante GrĂ©gory Gendre, fondateur de l'association et ancien maire de Dolus d'OlĂ©ron. L'autre partie de la collecte est revendue Ă des grossistes puis Ă de grandes raffineries, qui l'utilisent pour produire du biocarburant contenu dans les diesel B7 ou B10 disponibles Ă la suite aprĂšs la publicitĂ© - Or gras - Depuis 2012, les restaurateurs ont l'obligation de recycler leurs huiles usagĂ©es. Le dernier seuil minimal fixĂ© en 2016 est de 60 litres produits par an. De nombreux acteurs se sont dĂšs lors positionnĂ©s sur ce marchĂ© florissant, du petit collecteur indĂ©pendant aux industriels. Si Roule ma frite 17 possĂšde toujours le "quasi monopole" sur l'Ăźle, Patrick Rosset dĂ©nonce l'appĂ©tit de ces grandes entreprises qui "colonisent le territoire" en rachetant les huiles aux restaurateurs, contrairement aux associations qui les rĂ©cupĂšrent suite aprĂšs la publicitĂ© Tout est bon Ă prendre, des huiles vĂ©gĂ©tales aux graisses animales. Avec la flambĂ©e du prix de l'huile de tournesol, qui frĂŽle les quatre euros le litre, Boris Rabillon, Ă OlĂ©ron, a dĂ©cidĂ© de basculer Ă l'huile de palme, moins chĂšre, tandis que d'autres prĂ©fĂšrent se tourner vers la graisse de boeuf. En dix ans, cet appĂ©tissant marchĂ© a connu des pĂ©riodes agitĂ©es et les compteurs ont explosĂ©. "En 2015, le prix de rachat Ă la tonne oscillait entre 300 et 400 euros. Ni les AmĂ©ricains, ni les Chinois ne recyclaient leurs huiles usagĂ©es, rĂ©cupĂ©rĂ©es par des acteurs du biocarburant comme les français Total ou Veolia", raconte GrĂ©gory suite aprĂšs la publicitĂ© Mais ces pays y ont finalement trouvĂ© un intĂ©rĂȘt, provoquant des tensions sur le marchĂ© europĂ©en. PandĂ©mie de Covid-19 et guerre en Ukraine n'ont pas arrangĂ© les choses "moins de frites, donc moins d'huile Ă la sortie et bim, la barre des euros a Ă©tĂ© franchie", poursuit-il. "Maintenant, c'est de l'or !", lance Patrick Rosset, au point que l'huile usagĂ©e fait dĂ©sormais l'objet de vols Ă rĂ©pĂ©tition dans l'Hexagone. Ă OlĂ©ron, ces faits sont encore rares mais "des particuliers se font parfois passer pour nous, pour en mettre dans leur chaudiĂšre ou leur voiture", rapporte M. suite aprĂšs la publicitĂ© Rouler Ă l'huile de friture ? Possible, mais uniquement sur d'anciennes motorisations diesel, versĂ©e pure ou diluĂ©e l'hiver car elle se fige Ă basse tempĂ©rature. Cette pratique est illĂ©gale en France - sauf pour les agriculteurs, pĂȘcheurs ou collectivitĂ©s territoriales - mais certains dĂ©brouillards en sont toujours friands, davantage depuis la rĂ©cente envolĂ©e des prix du carburant. D'ailleurs, le vieux camion de l'association sent Ă©trangement la frite au dĂ©marrage.
AprĂšs la saison des huĂźtres... place Ă celle des huiles usagĂ©es ! Sur l'Ăźle d'OlĂ©ron, en Charente-Maritime, l'association Roule ma frite 17 collecte depuis quinze ans ce dĂ©chet issu de la restauration, convoitĂ© par l'industrie des biocarburants qui le rachĂšte dĂ©sormais Ă prix d' le port du ChĂąteau d'OlĂ©ron, derriĂšre la cabane de bois rouge qui abrite l'Ă©tablissement "Ă la pĂȘche aux moules", Emmanuel, Aymeric et Jonathan viennent rĂ©cupĂ©rer 200 litres d'huile de friture usagĂ©e, des bidons de plastique jaune qu'ils entassent dans leur fidĂšle camion dĂ©chet "compliquĂ© Ă gĂ©rer" durant la saison touristique oĂč les moules-frites coulent Ă flot, estime le responsable de la cabane Boris Rabillon, 54 ans, content de ne pas avoir Ă se dĂ©placer jusqu'Ă la puis, "on n'a rien Ă payer", souligne-t-il. Un bon de collecte, une signature, et bon dĂ©barras. NĂ©e Ă OlĂ©ron en 2007, Roule ma frite 17 rĂ©cupĂšre chaque annĂ©e plus de 100 tonnes d'huiles alimentaires usagĂ©es auprĂšs d'environ 340 restaurateurs et collectivitĂ©s locales de l'Ăźle ou du proche un entrepĂŽt situĂ© dans le Bassin de Marennes, elle filtre ses "meilleures huiles" - les moins sales - et les valorise au profit de l'Ă©conomie locale, sous forme de nettoyant pour coques de bateaux ostrĂ©icoles ou encore d'huile pour l'Ă©cologie "pratique" visant Ă crĂ©er de "nouveaux mĂ©tiers dans l'univers du recyclage et de l'Ă©conomie circulaire", explique le prĂ©sident de l'association et hĂŽtelier-restaurateur Patrick jetĂ©es au tout Ă l'Ă©gout, elles polluaient les nappes phrĂ©atiques et altĂ©raient le traitement biologique des stations d'Ă©puration."La CommunautĂ© de communes d'OlĂ©ron a Ă©conomisĂ© plusieurs milliers d'euros sur le curage des canalisations la premiĂšre annĂ©e", plaisante GrĂ©gory Gendre, fondateur de l'association et ancien maire de Dolus d' partie de la collecte est revendue Ă des grossistes puis Ă de grandes raffineries, qui l'utilisent pour produire du biocarburant contenu dans les diesel B7 ou B10 disponibles Ă la Or gras -Des membres de l'association Roule ma frite transvasent des huiles de friture usagĂ©es collectĂ©es auprĂšs de restaurateurs, Ă ChĂąteau-d'OlĂ©ron, le 10 mai 2022 / AFP Depuis 2012, les restaurateurs ont l'obligation de recycler leurs huiles usagĂ©es. Le dernier seuil minimal fixĂ© en 2016 est de 60 litres produits par nombreux acteurs se sont dĂšs lors positionnĂ©s sur ce marchĂ© florissant, du petit collecteur indĂ©pendant aux industriels. Si Roule ma frite 17 possĂšde toujours le "quasi monopole" sur l'Ăźle, Patrick Rosset dĂ©nonce l'appĂ©tit de ces grandes entreprises qui "colonisent le territoire" en rachetant les huiles aux restaurateurs, contrairement aux associations qui les rĂ©cupĂšrent est bon Ă prendre, des huiles vĂ©gĂ©tales aux graisses animales. Avec la flambĂ©e du prix de l'huile de tournesol, qui frĂŽle les quatre euros le litre, Boris Rabillon, Ă OlĂ©ron, a dĂ©cidĂ© de basculer Ă l'huile de palme, moins chĂšre, tandis que d'autres prĂ©fĂšrent se tourner vers la graisse de dix ans, cet appĂ©tissant marchĂ© a connu des pĂ©riodes agitĂ©es et les compteurs ont explosĂ©."En 2015, le prix de rachat Ă la tonne oscillait entre 300 et 400 euros. Ni les AmĂ©ricains, ni les Chinois ne recyclaient leurs huiles usagĂ©es, rĂ©cupĂ©rĂ©es par des acteurs du biocarburant comme les français Total ou Veolia", raconte GrĂ©gory ces pays y ont finalement trouvĂ© un intĂ©rĂȘt, provoquant des tensions sur le marchĂ© europĂ©en. PandĂ©mie de Covid-19 et guerre en Ukraine n'ont pas arrangĂ© les choses "moins de frites, donc moins d'huile Ă la sortie et bim, la barre des euros a Ă©tĂ© franchie", poursuit-il."Maintenant, c'est de l'or !", lance Patrick Rosset, au point que l'huile usagĂ©e fait dĂ©sormais l'objet de vols Ă rĂ©pĂ©tition dans l' OlĂ©ron, ces faits sont encore rares mais "des particuliers se font parfois passer pour nous, pour en mettre dans leur chaudiĂšre ou leur voiture", rapporte M. Ă l'huile de friture ? Possible, mais uniquement sur d'anciennes motorisations diesel, versĂ©e pure ou diluĂ©e l'hiver car elle se fige Ă basse bidons d'huile de friture usagĂ©e collectĂ©s par l'association Roule ma frite, le 10 mai 2022 Ă ChĂąteau-d'OlĂ©ron / AFP Cette pratique est illĂ©gale en France - sauf pour les agriculteurs, pĂȘcheurs ou collectivitĂ©s territoriales - mais certains dĂ©brouillards en sont toujours friands, davantage depuis la rĂ©cente envolĂ©e des prix du le vieux camion de l'association sent Ă©trangement la frite au dĂ©marrage.
marché sur l ile d oléron